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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S123-S123, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2325512

ABSTRACT

Introduction L'isavuconazole est un agent antifongique triazole de développement récent recommandé comme traitement de première ligne pour l'aspergillose pulmonaire invasive. Avec l'avènement de la pandémie de COVID-19, des cas d'aspergillose pulmonaire associée à la COVID-19 (CAPA) ont été décrits avec une prévalence allant de 5 à 30%. Nous avons développé et validé un modèle pharmacocinétique de population (PKpop) des concentrations plasmatiques d'isavuconazole chez les patients hospitalisés en unités de soins intensifs et réanimation atteints de CAPA Matériels et méthodes La modélisation non linéaire à effets mixtes à l'aide du logiciel Monolix a été utilisé pour l'analyse pharmacocinétique de 65 concentrations plasmatiques minimales provenant de 18 patients. Les paramètres pharmacocinétiques ont été estimés au mieux avec un modèle à un compartiment. A partir du modèle validé des simulations de hautes posologies ont été évaluées par des simulations de Monte carlo. Résultats La moyenne des concentrations plasmatiques d'isavuconazole était de 1,87 [1,29-2,25] mg/L malgré une dose d'attaque prolongée (72 h pour un tiers des patients) et une dose d'entretien moyenne de 300 mg par jour. La modélisation pharmacocinétique a montré que le traitement d'épuration extra-rénal (EER) était significativement associé à une sous exposition, expliquant une partie de la variabilité de la clairance. Les simulations de Monte Carlo ont suggéré que le schéma posologique recommandé ne permettait pas d'atteindre la valeur minimale cible de 2 mg/L en temps voulu (72 h). Conclusion Il s'agit du premier modèle pharmacocinétique populationnel sur l'isavuconazole développé pour les patients en soins intensifs atteints de CAPA, qui souligne la nécessité d'une surveillance thérapeutique de l'isavuconazole, notamment pour les patients sous EER. Aucun lien d'intérêt

2.
International Journal of Infectious Diseases ; 130(Supplement 2):S37, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2325268

ABSTRACT

*Presenting author Emerging infectious diseases have been causing outbreaks in humans for centuries and most infectious diseases originate in animals. Re-emerging zoonotic pathogens are rapidly increasing in prevalence or geographic range and causing a significant and growing threat to global health. The present work provides an insight of zoonotic viruses risk at human-bat/rodent interfaces in Cambodia. We conducted studies to investigate the circulation of zoonotic viruses and the risk of exposure in human living at the interfaces with bats and rodents. Rodent's samples were collected in rural and urban areas of Cambodia. Organs were tested for Hantavirus, Orthohepevirus species C and Arenavirus. Bat's samples were collected in Steung Treng for Sarbecovirus and in Battambang and Kandal for Nipah virus detection. People working/living at the human-animal interfaces were screened for IgG antibodies. In rodents (750), hantavirus was detected in 3.3% rodents from urban areas only. Seoul orthohantavirus was the most predominant virus followed by Thottapalayam virus. HEV-C was detected only in rodents from urban settings (1.8%). Arenavirus was detected in both rural (6.8%) and urban (2.5%) areas. In humans (788), the seroprevalence of IgG antibodies against hantavirus, HEV-A and Arenavirus was 10.0%, 24% and 23.4% respectively. NiV was detected in flying fox's urines collected between 2013-2016 in Kandal (0.63%) and in Battambang (1.03%). Blood samples collected in both provinces were negative for NiV antibodies. SARS-CoV-2 related virus was detected in Rhinolphus shameli in Steung Treng in 2010, 2020 and 2021. Blood samples from people living at the vicinity of positive bats were positive for antibodies against CoV (7.7%), but no specific neutralizing SARS-CoV2 antibodies were detected. Our studies provided insight of the risk of zoonoses in Cambodia and highlighted the importance of zoonotic surveillance and further One Health effort to prevent, detect, and respond to future cross-species transmission.Copyright © 2023

3.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S63, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336494

ABSTRACT

Introduction Les études descriptives initiales sur la COVID-19 se sont concentrées sur les formes graves des personnes hospitalisées. Les données sont plus rares concernant les formes ambulatoires, ainsi que leur évolution à long terme. Nous décrivons ici les symptômes et leur persistance dans une cohorte de patients ambulatoires COVID-19. Matériels et méthodes Notre hôpital universitaire a utilisé un logiciel de télémédecine (MH LINK) comme moyen de surveillance des patients ambulatoires atteints de la COVID-19. Nous avons suivi grâce à ce logiciel 129 patients avec un diagnostic de la COVID-19 confirmé par prélèvement PCR nasopharyngé entre le 29/022020 et le 18/05/2020. Des auto-questionnaires ont été remplis en ligne, après recueil des antécédents et des données sociodémographiques, pour surveiller la survenue de symptômes respiratoires (fréquence respiratoire, température, essoufflement au repos, essoufflement à l’effort, fatigue, goût, odorat, mal de gorge, douleur thoracique et brûlure thoracique). Résultats La population décrite était de 87 femmes (67 %) et 42 hommes (33 %), avec une médiane d’âge de 42,2 ans. Vingt-huit personnes (24 %) étaient en surpoids dont 19 (16 %) obèses (IMC>30), 15 (11,6 %) étaient immunodéprimés, 20 (15,5 %) avaient des troubles respiratoires chroniques préexistants, 3 (2,3 %) des antécédents cardiovasculaires, 5 étaient diabétiques, 12 avaient une hypertension artérielle et 2 une dyslipidémie. Les 129 patients ont été suivis initialement sur MH Link pendant une médiane de 31 jours (écart interquartile : 24–33 jours) à partir du j0 de leur diagnostic. Neufs personnes (8 %) ont été hospitalisées. Après évaluation le 13/07/2020, les 129 personnes ont été contactées par téléphone afin d’évaluer leur évolution clinique. Cinquante-cinq (42,3 %) d’entre elles n’étaient plus symptomatiques et étaient considérées guéries. Une personne était décédée. Dix-sept (13,1 %) personnes n’avaient pas répondu. Cinquante-six (43,08 %) étaient encore symptomatiques à la réévaluation (asthénie intense, n=14 ;anosmie/agueusie, n=21, symptômes respiratoires, n=15, anxiété/dépression n=5, céphalées n=6, atteinte cutanée, n=3). Conclusion Dans cette cohorte de personnes COVID-19 jeunes, la fréquence de l’hospitalisation était de 8 %. La persistance d’une symptomatologie était fréquente plusieurs semaines après leur COVID-19. Un suivi au long cours, y compris des formes non hospitalisées, semble nécessaire.

5.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S99, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-827619

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

6.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S78-S78, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726723

ABSTRACT

Introduction Des études européennes suggèrent que l’anosmie est fortement associée à l’infection par SARS-CoV-2 (COVID-19). Cependant, dans ces études, les patients étaient sélectionnés et évalués après diagnostic, sans groupe contrôle, et les troubles olfactifs étaient rapportés sans évaluation clinique. Dans cette étude nous avons évalué la valeur diagnostique de l’anosmie rapportée et de l’anosmie objectivée par un test olfactif standardisé avant prélèvement dans un centre de dépistage du SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Étude diagnostique proposée de façon consécutive à tout adulte se présentant pour un prélèvement diagnostique par RT-PCR nasopharyngé au centre de dépistage ambulatoire du SARS-CoV-2 du CHU entre le 23 mars et le 22 avril 2020. Les critères de non-inclusion étaient un antécédent de troubles olfactifs, une indication d’hospitalisation, une barrière de la langue, des troubles cognitifs, et une grossesse ou un allaitement en cours. Les personnes répondaient à un questionnaire syndromique, puis réalisaient un examen olfactif standardisé à l’aide de trois bandelettes imprégnées de 5 microlitres d’huiles essentielles (lavande, citronnelle et menthe poivrée). Un score basé sur la reconnaissance et l’intensité des odeurs variait de 0 (anosmie totale) à 6 (normosmie). Les personnes avec un score olfactif<4 étaient considérées anosmiques. Le prélèvement nasopharyngé était ensuite réalisé. Les valeurs de sensibilité et de spécificité de l’anosmie rapportée ou objectivée étaient calculées par rapport au diagnostic de COVID-19 confirmé par RT-PCR. Résultats L’étude a été proposée à 854 personnes ;809 personnes ont été incluses, dont 754 soignants. L’âge moyen était de 42 ans (±13vans), et 596 (74 %) des personnes étaient des femmes. Cinquante-huit (7,2 %) personnes ont été testées positives pour le SARS-CoV-2. Trente-huit personnes rapportaient une anosmie (4,7 % ;38/809), 38 personnes un score d’anosmie clinique<4, et 19 personnes les deux à la fois. La prévalence de l’anosmie rapportée ou objectivée par l’examen clinique était de 39,7 % (n=23/58) chez les cas de COVID-19 confirmées. Les valeurs de sensibilité de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,31 [IC95 % : 0,20–0,45] et 0,34 [0,22–0,48], et de spécificité 0,97 [0,96–0,98] et 0,98 [0,96–0,99] respectivement. Les valeurs prédictives positives de l’anosmie rapportée et clinique étaient de 0,47 [0,31–0,64] et 0,53 [0,36–0,69] respectivement, et les valeurs prédictives négatives identiques de 0,95 [0,93–0,96]. Sur les 19 personnes ayant à la fois une anosmie rapportée et clinique, 18 avaient la COVID-19. Conclusion Dans cette population de patients dépistés en ambulatoire pour une COVID-19 asymptomatique ou modérée et chez qui l’anosmie a été recherchée avant tout test virologique de SARS-CoV-2, les prévalences de l’anosmie rapportée ou clinique étaient faibles avec des discordances fréquentes. L’anosmie est un signe peu sensible mais cependant très spécifique de la maladie. La présence d’anosmie selon les deux méthodes était associée à une forte probabilité de maladie COVID-19.

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